Parcours citoyen et sportif à Neuilly-sur-Seine
Un circuit pédestre par GRC et ASGN
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Eglise Saint Jean-Baptiste
Nicolas-Jean Delaizement, un boucher de profession, est le premier maire de Neuilly-sur-Seine, élu en 1790. Les élections municipales se faisaient alors au scrutin censitaire : il fallait payer un impôt égal à 3 jours de travail pour être électeur et à 10 jours pour être éligible. Faute d’un hôtel de ville dédié, les conseils municipaux ont lieu jusqu’en 1809 dans l’église St Jean-Baptiste.

Place du Général Gouraud
Le conseil municipal siégea 25 ans dans la maison du « 8 place du Château ». Cette mairie comprenait un logement pour le curé, un tribunal et une école. A l’époque, l’emplacement était bien choisi car la rue du Pont, rue Chatrousse dans sa partie haute, était le seul accès au Pont de Neuilly, faisant de cette place un important carrefour.

Château de Neuilly
En 1751, le comte d’Argenson, ministre de la Guerre de Louis XV, hérite d’une propriété à Neuilly, sur l’emplacement de laquelle il fait construire un château. Ce dernier devient sous le 1er Empire la propriété de Murat, qui lui adjoint le château voisin de Villiers. Il passe entre les mains de Pauline Borghèse et est finalement vendu aux Orléans. Louis-Philippe Ier fait du vaste domaine transformé par l’architecte Fontaine sa résidence d’été. Pillé et incendié pendant la révolution de 1848, le parc est confisqué par Napoléon III, divisé en 700 lots et loti. Du château, il ne reste aujourd’hui qu’une aile restaurée en 1910 qui abrite la Congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve. Dans la chapelle, en libre accès aux heures d’ouverture, on trouve une rare Vierge noire.

Hôpital de Neuilly
Albert Lebrun, président de la République française de 1932 à 1940, était présent lors de l’inauguration de l’hôpital de Neuilly en 1935. Les 5 pavillons de 7 étages pouvaient accueillir 180 patients. L’hôpital a su évoluer jusqu’à devenir l’actuel centre Hospitalier Rives de Seine.

Rue Edouard Nortier
Edouard Nortier, maire de Neuilly-sur Seine, choisit de rejoindre les rangs de l’armée de terre française comme capitaine en Belgique en 1914 alors qu’il n’était pas mobilisable ayant dépassé les 48 ans, âge limite pour être appelé. Très vite grièvement blessé par un éclat d’obus, il mourut le 6 novembre 1914 à l’âge de 55 ans. Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Hôpital Américain
Lors de son inauguration en 1909, l’hôpital américain comptait 24 lits. Durant la Première Guerre mondiale, il mit en place un service d’ambulances entièrement assuré par des bénévoles américains. Ce service porta assistance à plus de 10 000 soldats alliés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, à l’été 1940, l’Hôpital Américain se plaça sous la protection de la Croix Rouge. Il devint un centre d’hospitalisation pour blessés de guerre. Aujourd’hui géré par une fondation, l’hôpital américain accueille toute personne souhaitant se faire soigner.

Statue du duc d’Orléans
Né en 1810 à Palerme, Ferdinand-Philippe d’Orléans, reçoit une éducation libérale et fait de brillantes études. Engagé dans l’armée dans le premier régiment des hussards, il participe dès 1835 aux campagnes françaises en Algérie contre l’émir Abd El-Kader. Le 13 juillet 1842, il passe à Neuilly-sur-Seine pour rendre visite à sa famille avant de rejoindre l’armée de la Marne. Les chevaux de sa calèche s’emballent et, projeté hors de sa voiture, il décède. Après sa mort, l’armée d’Afrique et la population civile en Algérie lancent une souscription pour la construction d’un monument destiné à perpétuer son souvenir. Sa statue équestre est érigée à Alger, place du Gouvernement, jusqu’en 1962. Elle est ensuite rapatriée en France. Après plusieurs décennies dans des hangars du Château de Vincennes, la statue est installée à Neuilly-sur-Seine, sur la Place du duc d’Orléans, le 13 février 1981.

Lycée Pasteur
Louis Pasteur (27 décembre 1822 – 28 septembre 1895) est un chimiste de formation. Il est à l’origine de nombreuses découvertes et d’avancées dans les domaines de la biologie, l’agriculture, la médecine ou encore l’hygiène. Il est particulièrement connu pour avoir mis au point le vaccin contre la rage en 1884.

Monument national aux policiers morts pour la France
Le 19 août 1944 de violents combats ont lieu à Paris pour libérer la ville. De jeunes résistants du Groupe Liberté décident de prendre d’assaut la mairie et la commissariat pour libérer ces symboles de la République de la présence allemande. Ils sont soutenus par des membres du réseau de résistance Ajax dont Achille Peretti est un des chefs. Mais très rapidement, ils vont être submergés par les troupes occupantes qui sont particulièrement nombreuses dans la ville. Le commandant Caillette sent le danger et leur demande fuir. Certains y parviendront mais d’autres seront tués ou faits prisonniers. Grâce à l’intervention du consul de Suède, Raoul Nordling, ils pourront être échangés contre des soldats allemands. La libération de la ville aura lieu le 25 août 1944 grâce à l’appui de la division Leclerc

Théâtre des Sablons - Chapelle Sainte-Anne
La mairie fit d’abord construire une crèche et des logements sociaux. Puis à partir de 2008, la construction du théâtre des Sablons, des studios de musique et de danse est lancée avec la conservation de la façade principale inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La décoration intérieure du théâtre est confiée à l’artiste peintre et plasticien Ruben Alterio et à l’architecte d’intérieur Nicola Borella. La chapelle Sainte-Anne dont l’intérieur est entièrement rénové, est transformée en auditorium.

Place Parmentier
Cette place rend hommage à Antoine Parmentier, pharmacien (apothicaire dans l’armée), qui réalisa en 1786, avec l’accord de Louis XVI, des essais de culture de pommes de terre dans la plaine des Sablons, à Neuilly-sur-Seine. Grâce à lui, ce tubercule est entré dans l’alimentation humaine. Il a donné son nom à une spécialité culinaire : le hachis Parmentier

Rue Madeleine Michelis
C’est en reconnaissance du courage dont a fait preuve cette jeune enseignante entre 1942 et 1944 qu’une école a été baptisée en son nom. Elle se situe au numéro 56 de la rue du même nom. En effet, Madeleine Michelis a appartenu à plusieurs réseaux de résistance (dont Libération-Nord et Shelburn) et a sauvé de nombreuses personnes. Pendant cette période, et notamment en poste à Amiens, elle a écrit des lettres très touchantes racontant son quotidien : http://www.valleuses.org/ . Son action sous l’Occupation lui vaut d’être décorée, à titre posthume, de la Légion d’honneur, de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance et de la médaille de la Liberté américaine. En 1997, Le Mémorial Yad Vashem lui décerne le titre de Juste parmi les Nations.

Rue de l’Ecole de Mars
En 1794, Jacques-Louis David est un artiste reconnu. Ses peintures (le Serment des Horaces, La mort de Marat et plus tard, le Sacre de Napoléon) figurent parmi les œuvres majeures de cette fin du XVIIIème siècle. Le Comité de Salut public lui demande de dessiner des habits militaires. C’est à partir de ces dessins que seront réalisés les uniformes des élèves de l’École de Mars ainsi qu’un sabre à l’antique inspiré des glaives romains.

Le monument aux morts
Cet obélisque monumental (ensemble en roche sur un socle en béton armé) est l’œuvre de Gustave Umbdenstock (1866-1940) – également architecte du lycée Pasteur- en collaboration avec le sculpteur Maxime Real del Sarte (1888-1954). Il est inauguré en 1923 par Raymond Poincaré, président de la République de 1914 à 1920 sous la IIIe République, qui, un an après l’armistice de 1918, exigea que tous les monuments aux morts soient fleuris le 11 novembre.

Avenue Charles de Gaulle
Bien connue des Franciliens, cette artère est chargée d’Histoire…et d’automobiles ! C’est André Le Nôtre, en 1664, qui trace le grand axe historique comme perspective du Jardin des Tuileries jusqu’à la Seine. Nommée avenue de Paris, elle sera la première avenue à être pavée en 1778. Elle accueillera en outre une célèbre fête disparue pendant plus d’un demi-siècle avant d’être remise au goût du jour dans le quartier de la Muette à Paris. Il s’agit de la Fête à Neu-Neu (pour « Neuilly »), née en 1815. La célèbre avenue est aujourd’hui végétalisée et aménagée en 10 hectares d’espace public.

La folie Saint-James
En 1772, Monsieur de Vaudésir, baron de Saint-James et riche financier, acheta ce domaine. Par jalousie envers le comte d’Artois, futur Charles X, il fit appel au même architecte et paysagiste que ce dernier, François-Joseph Bélanger, pour se faire construire une folie, c’est-à-dire une belle demeure de villégiature, encore plus grandiose que celle de son rival voisin. Plus tard, en 1899, alors convertie en une maison de santé une cinquantaine d’années plus tôt, la folie Saint James accueillit le célèbre peintre Henri de Toulouse Lautrec. En 1952, la propriété fut vendue à l’Etat et un lycée construit dans le parc. La tempête de 1999 y fit beaucoup de dégâts. Après réhabilitation, le parc a été ouvert au public et l’est toujours. L’ensemble est classé monument historique depuis 1922.

Le bois de Boulogne
Vestige de l’ancienne et très vaste forêt de Rouvray, le bois de Boulogne était en partie administrativement rattaché à la ville de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929. Même s’il fait dorénavant partie du XVIe arrondissement de Paris, il reste une destination de choix pour les promeneurs et les joggeurs neuilléens. Dans l’escalier d’honneur de la mairie, un tableau de Jean Lefort (1875-1954) intitulé « L’Allée des Acacias » rappelle qu’une partie du bois était encore rattaché à la ville de Neuilly-sur-Seine au tout début du XXe siècle.

Place de Bagatelle
La place de Bagatelle fait référence au château éponyme, situé à 15 mn à pied d’ici, et à ses jardins de 24 ha aux millions de fleurs. Le château fut construit en 1777 par l’architecte et paysagiste François Joseph Bélanger, l’un des plus grands de son époque, à la demande du comte d’Artois, frère de Louis XVI, pour ses fêtes et réceptions. Depuis 1905, parc et château appartiennent à la ville de Paris. En 1907 a été créée la sublime roseraie et ses 1200 variétés de roses, ainsi que le concours international des roses nouvelles qui anime encore chaque année en juin les jardins.

L’hôtel Arturo Lopez
Cet hôtel particulier devint en 1924 la propriété d’un riche collectionneur et mécène chilien, Arturo Lopez Willshaw, qui en fit un haut lieu d’architecture, de décoration et de fêtes mondaines. Il a accueilli de nombreuses personnalités, dont le célèbre peintre Salvador Dali, qui y résidait lors de ses séjours parisiens. Neuf ans après le décès d’Arturo Lopez, l’hôtel fut acheté en 1971 par la ville de Neuilly-sur-Seine qui y installa un musée des automates jusqu’en 2007, ainsi qu’une bibliothèque municipale. Aujourd’hui, il abrite certains cours de l’école de musique et une médiathèque de la commune.

Le pont de Neuilly-sur-Seine
Sous l’Antiquité, en lieu et place de ce pont était un gué permettant de traverser la Seine, sur la voie romaine de Montmartre au Mont Valérien, un passage obligé entre Paris et la Normandie. Puis, au Moyen Age, un bac effectue les traversées. Alors que les époux royaux, Marie de Médicis et Henri IV, manquent de se noyer en 1606, il est décidé de le remplacer par un pont de bois avec un droit de péage. Il sera reconstruit après une crue pour finalement être remplacé par un ouvrage plus solide en pierre cette fois-ci, construit par Jean-Rodolphe Perronet en collaboration avec Antoine Chézy et Pierre Antoine Demoustiers, inauguré en 1772 en présence de Louis XV. Au cours des XIXe et XXe siècles, il subit encore des transformations liées à l’évolution des transports en commun.

La Mairie actuelle
La Mairie a été construite par les architectes Victor Dutocq et Charles Simonet. Elle fut inaugurée en 1886 par le préfet Eugène Poubelle. Elle est la 4ème de la commune depuis la Révolution française. Remarquons les inscriptions sur la façade « RF » (République Française), « NSS » (Neuilly-sur-Seine), « Liberté, Egalité, Fraternité » et « Hôtel de Ville », les drapeaux tricolores, ainsi que des traces visibles de reconstitution des marches après le passage d’un char allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Admirons également du haut des marches sur la place, le dessin géant des armoiries de la ville. Achille Peretti, maire de Neuilly-sur-Seine de 1947 à 1983, fut le maire dont le mandat à la tête de la commune a été le plus long.Pour en savoir plus, rendez-vous avec GRC aux Journées du Patrimoine, pour une visite guidée !
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